Exercice 1
2. Création
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Exercice 2
1. Article 1
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Contenu :
L’UX Design (User eXperience Design, UXD) est une méthode de conception centrée sur l’utilisateur. C’est du moins de cette manière que l’on définit le plus communément l’UX Design. Mais le Design de l’expérience utilisateur ne se limite pas à cette simple définition et comprend de nombreuses dimensions.
UX Design : étymologie et essai de définition
UX Design se décompose en deux termes : “UX” (User eXperience, l’expérience utilisateur) et “Design” (conception en français).
- L’UX (User eXperience), acronyme pour l’expérience utilisateur, dépend des usages, du contexte et de la temporalité.
- Le Design renvoie à la fois à un art et un processus de conception. L’étymologie du mot provient de l’anglais “design”, de l’ancien français “designer”, lui-même dérivé du latin designare, “marquer d’un signe, dessiner, indiquer”, formé à partir de la préposition “de” et du nom “signum”, “marque, signe, empreinte”.
Une multitude de points de vue sur l’UX Design
On trouve une multitude de points de vue sur l’UX Design. Ce buzzword est souvent associé, parfois confondu, avec de nombreux concepts et disciplines : UI Design, Design Thinking, Design d’interaction (IxD), etc.
Concrètement, chacun s’accorde sur certains points essentiels :
- L’objectif de l’UX Design est de concevoir, ou d’offrir, une expérience utilisateur optimale : la meilleure expérience possible.
- L’UX est l’ensemble des perceptions de l’utilisateur durant son interaction avec un produit, un dispositif, un service, une entreprise…
- On associe souvent l’UX aux environnements numériques (sites web, application mobile, logiciel, bornes interactives et autres interfaces utilisateur), mais cette approche porte en réalité sur toute interaction, quelle qu’en soit la nature, avec un produit ou service .
Ce qu’en disent les professionnels de l’UX Design en France
Pour étayer ce propos, citons les définitions émanant de quelques acteurs de l’UX en France :
- A la question “Qu’est-ce que l’UX selon vous ?”, voilà ce que répondait Jean-François Nogier dans une interview :
« L’UX est un terme très galvaudé actuellement. Nombreux sont ceux qui en parlent. Certains connaissent véritablement la méthode, d’autres la réduisent à coller des post-its sur les murs et dessiner des wireframes.
Je pense que la meilleure définition, reste l’appellation initiale à savoir Usability Engineering : Comment prendre en compte les exigences d’usage tout au long du processus de conception d’un produit qu’il soit digital ou non.
Concrètement, l’UX se décline en trois étapes : Analyse, Conception et Évaluation.
L’étape d’analyse consiste à observer, interviewer, analyser le comportement des véritables utilisateurs du produit. Cette étape est également appelée User Research.
L’étape de conception, c’est la définition des interfaces de l’expérience digitale, on parle de UX/UI Design. Dans cette seconde étape, on maquette des solutions pour répondre aux besoins des utilisateurs identifiés dans la première phase. Toutefois, on a tendance à oublier que ces maquettes ne sont pas le résultat final. Ce sont des hypothèses de conception qu’il convient de vérifier auprès des véritables utilisateurs. C’est le rôle de la troisième étape :
L‘étape de l’évaluation des interfaces, généralement, un test utilisateur qui permet de valider concrètement auprès des véritables utilisateurs du produit les hypothèses de la seconde étape.
Vous le comprenez : l’UX est une démarche scientifique, s’appuyant sur les travaux en ergonomie, psychologie cognitive et psychologie expérimentale. Faire de l’UX, c’est mettre en œuvre les trois phases présentées au-dessus, en particulier la démarche itérative de maquettage/test utilisateur qui permet d’améliorer concrètement l’UX sur des bases objectives et précises. »
- « L’UX Design est un processus de conception méthodique, itératif et centré sur l’humain, visant à façonner des expériences utilisateurs. »
Carine Lallemand (Ph.D.) est chercheur en psychologie et UX design à l’Université de Luxembourg depuis 2015. - L’UX Design consiste à « Imaginer, concevoir ou évaluer un produit ou un service, afin de le rendre utile, utilisable, stimulant et émotionnellement attrayant. »
Guillaume Gronier est psychologue-ergonome depuis 2001, docteur en psychologie ergonomique depuis 2006, il est Senior Researcher au Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST) depuis 2007. - « C’est l’expérience qui doit être mémorable, non l’interface ».
Raphaël Yharrassarry, Lead UX Designer freelance et formateur en UX DeEsign
Retrouvez une compilation de définitions de l’UX Design en un tweet par 16 professionnels dans cet article de Newflux.
L’UX est holistique !
Laissons d’abord la parole à l’architecte de l’expérience utilisateur, père de l’UX, Don Norman :
Quelle est l’origine du terme UX ?
Pour rappel, Don Norman estimait que les termes “IHM” (Interactions Homme-Machine) ou “utilisabilité” ne couvraient pas l’ensemble de l’expérience. En créant le terme UX, il a souhaité insister sur l’expérience humaine dans sa globalité, non limitée aux interactions avec un système (IHM) ou à l’efficacité d’une interface (utilisabilité).
L’UX est donc absolument toute l’expérience vécue à propos d’un produit.
Qu’est-ce que l’UX Design ?
UX Design ou comment accroître la satisfaction de l’utilisateur
Jose et Chris définissent l’UX Design ainsi :
« User eXperience Design (UXD ) is the process of enhancing user satisfaction by improving the usability, accessibility, and pleasure provided in the interaction between the user and the product. »
« Le Design de l’expérience utilisateur (UXD ) est le processus qui consiste à accroître la satisfaction de l’utilisateur en améliorant l’utilisabilité, l’accessibilité et le plaisir procuré par l’interaction entre l’utilisateur et le produit.»
En fait, il s’agit de la définition anglaise de l’UX Design sur Wikipedia.
L’intérêt de cette vidéo, en apparence un peu excentrique, réside surtout dans sa clarté sur le fond. À partir de l’exemple de la refonte d’un site web, les étapes-clés sont bien expliquées :
- Compréhension du client, de l’identité de l’entreprise, des objectifs
- Création de profils sous forme de personas (histoire, but, problèmes…)
- Esquisse (sketching) de solutions
- Aspect vivant, itératif, du processus de Design
- Nécessité d’être un concepteur empathique
Pour comprendre l’expérience vécue par l’utilisateur d’un produit, il faut se demander :
- Quand ?
- Quoi ?
- Où ?
- Pourquoi ?
- Comment ?
UX Design ou comment faire coïncider les besoins de l’entreprise avec ceux des utilisateurs finaux
Le spécialiste UX (UX Designer), se pose ces questions mais tient aussi compte des objectifs business de l’entreprise. À partir de techniques scientifiques, le Designer évalue la qualité de l’interaction entre l’utilisateur et le produit. En définitive, l’UX Design permet de faire coïncider les besoins de l’entreprise et ceux des utilisateurs finaux. Cette caractéristique rappelle le Design Thinking en tant qu’approche de l’innovation comme nous le verrons plus bas. D’ailleurs, la « pensée Design » tend vers la résolution de problèmes.
UX Design ou comment provoquer une réaction émotionnelle
« UX Design is influencing controllable variables to cause a positive emotional response when a person interacts with a product, environment, or brand. »
« L’UX Design influence des variables contrôlables pour provoquer une réaction émotionnelle positive lorsqu’une personne interagit avec un produit, un environnement ou une marque. »
C’est la définition de Ben Burns.
L’explication qu’il en donne est intéressante. La plupart des définitions de l’UX Design mettent l’accent sur la facilité d’utilisation du produit et la satisfaction ressenti. Or on peut noter que certaines personnes peuvent aimer jouer à un jeu angoissant, regarder un film d’horreur, vouloir prendre des risques etc. Une expérience pourra être perçue négativement par tel utilisateur et positivement par tel autre. Le principe est donc de concevoir le produit qui amène LA réponse émotionnelle recherchée par tel utilisateur, de là l’usage du Design émotionnel.
D’après Ben Burns, les conditions essentielles pour y parvenir sont :
- L’interaction
- La validation itérative avec des tests répétés
Quelle différence entre UX Design et UI Design ?
La question de la différence entre UX et UI est certainement la plus documentée dans ce domaine sur le Web. Elle est posée depuis des années et reçoit régulièrement des réponses plus ou moins inspirées. C’est à ce titre un marqueur de la maturité du grand public dans la compréhension de ces acronymes et des périmètres qu’ils recouvrent. On peut y voir l’inscription de l’UX dans la culture Web, voire la culture générale du grand public.
L’UX et l’UI sont bien distincts
Pour faire simple, la distinction fondamentale entre ces termes peut se présenter de la manière suivante :
- UI = User Interface, l’interface graphique qui permet l’interaction et le dialogue homme-machine (IHM).
- UX = toute l’expérience, ce qui inclut forcément l’interface, et beaucoup d’autres paramètres moins visibles qu’une interface utilisateur (points de contact, ressenti, mémorisation etc.). C’est l’expérience dans sa globalité (“holistique” selon Donald Norman).
Le Design de l’interface utilisateur (UI Design) portera sur la disposition des éléments graphiques pour améliorer visuellement l’interface. L’UI Designer a donc un rôle prépondérant car il conçoit visuellement ou sensiblement l’interface. Il participe en cela à construire l’expérience du produit ou service dédié à l’utilisateur (client, usager, collaborateur etc.). L’objectif est de séduire l’utilisateur en lui donnant envie de se servir de l’interface et en lui apportant une expérience agréable et parfois mémorable.
2. Article 2
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Le Wireframe est la maquette « fil-de-fer » de l’interface. C’est un schéma de la structure et des fonctionnalités de l’application mobile ou du site. Ces maquettes, dessinées sur du papier ou digitales, présentent un degré d’interactivité variable. Lors de la conception d’interfaces, les wireframes sont des outils de design UX incontournables.
C’est quoi un wireframe ? Définition
L’anglicisme Wireframe signifie littéralement structure, cadre, ou modèle en fil de fer. Dans les dictionnaires, wireframe est souvent traduit par « maquette fonctionnelle », c’est une traduction courante. En design d’interface, on utilise l’expression « maquette fil-de-fer ». C’est le squelette de la future interface des applications mobiles, sites web et logiciels. Quelle qu’en soit la définition, le Wireframe est toujours une maquette au graphisme simplifié. Contrairement au mockup ou mock up, l’esthétique est secondaire.
Pour comprendre la définition du Wireframe, faisons une analogie avec les plans d’un bâtiment, le « Blueprint » de l’architecte. Dans tout projet de construction, il faut commencer par dessiner la structure. Les maquettes fil-de-fer sont l’équivalent pour les produits numériques. Elles se présentent sous la forme d’un diagramme (ou plus) avec des lignes et des annotations. Cette représentation évolue au fur et à mesure des itérations.
Le Wireframe est l’équivalent d’un plan d’architecte (Blueprint)
Un bon Wireframe aide à visualiser l’agencement de la page, l’architecture de l’information, les parcours utilisateurs, et les fonctionnalités essentielles. L’objectif est de valider les concepts, en termes d’interface et d’expérience utilisateur, avant de transmettre le projet aux développeurs.
Prototyping ou Wireframing UX ? Différences et ressemblances
Dans son ouvrage Usability Engineering (1993), Jakob Nielsen explique que le maquettage Wireframe, tout comme le Mockup, est un « prototype horizontal ». C’est une maquette statique pour représenter la partie graphique, visible et en quelque sorte superficielle, de l’interface utilisateur. Le prototype devient « vertical » lorsque certaines fonctionnalités ont été implémentées. On peut alors mener des tests utilisateurs à partir d’un ou de plusieurs scénarios.
3. Article 3
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Le eye tracking face aux méthodes ergonomiques 1/2 : Ce que le regard nous dit
Les tests oculométriques (ou eye tracking) ont le vent en poupe dans le domaine du web. Mais sont-ils réellement utiles et efficaces ? Quelles sont les différences entre le eye tracking et les autres méthodes d’évaluation plus classiques comme le test d’utilisabilité ou l’audit ergonomique ? Quelques éléments de réponse dans ce premier article sur le eye tracking, sur ce que nous dit le regard.
Analyser ce que voit le regard avec le eye tracking
Utilisés d’abord dans les laboratoires de recherche scientifiques puis industriels, les systèmes de eye tracking ont fait leur entrée dans le monde du Web. Concrètement, il s’agit d’analyser les déplacements du regard et les zones de focalisation visuelle dans lesquelles se concentre le regard. Les analyses se basent sur les points de fixation successifs enregistrés par un oculomètre porté ou déporté (cf. quelques sites des fabricants ASL, SMI et Tobii).
Le plus souvent, les tests consistent à faire réaliser des scénarios d’utilisation réalistes où le regard des participants est observé avec un oculomètre. Les analyses s’intéressent à l’agencement (ou zoning) et la mise en forme des informations, leur pertinence et leur adéquation vis-à-vis des objectifs et caractéristiques des visiteurs. Ils peuvent être présentés sous deux formes distinctes : le parcours oculair (ou Gaze Plot) et la carte de chaleur (Heatmap).
La carte de chaleur met en évidence les zones fixées par les participants : les zones les plus chaudes (rouges) indiquent des endroits fixés longtemps ou à plusieurs reprises. (cf. blog de Tobii – An Introduction to Eye Tracking : Part 5)
Eye tracking et marketing
L’utilisation de l’eye tracking dans le domaine de la communication et du multimédia est assez récente. Le marketing visuel s’en est d’abord emparé, comprenant le potentiel de cette méthode pour susciter toujours davantage l’attention du public et optimiser l’impact des messages publicitaires. Si naturellement le regard balaye (ou Eye-Scanning) l’environnement en se focalisant successivement sur des zones d’attention (ou AOI : Area Of Interest), il existe toutefois des comportements plus courants que d’autres (ou Eye-gaze pattern). C’est le cas notamment avec la présence d’un visage qui attire fortement le regard et associe de fait le message à une émotion. Toutefois, cette technique peut très vite devenir contre-productive par rapport au message textuel proprement dit (cf. ci-dessous, le eye tracking montre des répartitions distinctes du regard, prioritairement sur le visage à gauche et homogènes entre le visage et les textes à droite).
L’intérêt de l’eye tracking dans ce domaine, est de pouvoir vérifier que le balayage du regard se répartit de manière homogène et ciblée. Il garantit que le message et le produit seront associés de manière adéquate et pertinente. Autrement dit, on peut supposer que le message textuel sera d’autant mieux mémorisé qu’il sera compris et associé émotionnellement.
Mettre en évidence des comportements de navigation par le eye tracking
Les études actuelles dans le domaine du web se penchent de plus en plus sur le parcours du regard lors de la navigation entre plusieurs pages (ex : recherche d’information, parcours d’achat) alors qu’auparavant les analyses s’intéressaient plutôt à des pages uniques et statiques. Dans les deux cas, il s’agit de suivre le regard de participants à qui on demande par exemple de décrire la page visitée, de chercher une information particulière ou encore d’effectuer une action. Il existe des comportements assez naturels et que les spécialistes de l’ergonomie connaissent bien. Le regard ne se dirige pas n’importe où a priori, il dépend directement de ce que cherchent les visiteurs, leurs habitudes sur le web et bien sûr de la manière dont les informations sont présentées et agencées :
Les déplacements du regard sur une page web sont fortement influencés par la mise en page et l’agencement des informations. Parmi les comportements les plus classiques de balayages visuels, le eye tracking a permis de révéler que le regard évitait « naturellement » toutes les zones qui s’apparentent à des bannières publicitaires : la cécité de bannière (ou banner blindness). Les résultats de l’étude montrent que ces zones publicitaires, animées ou non, ne sont pas fixées par les internautes, et ce qu’elles soient disposées en haut de page ou sur les colonnes latérales d’un site web (cf. illustration ci-dessous).
Eviter les éléments distrayants comme les publicités est une habitude qui se renforce avec le temps. Les internautes ne s’y trompent pas, ils ont des objectifs pour visiter un site et s’intéresser à son contenu.
Le balayage en F(ou F-Shaped Pattern) est un autre pattern visuel fréquent illustré par le eye tracking. On le retrouve dans la lecture de contenus et en particulier dans les pages de résultats de recherche où les informations sont souvent présentées sous forme de blocs de texte les uns au-dessus des autres. Comme son nom l’indique, les déplacements du regard ont tendance à composer deux bandes horizontales suivies d’une bande verticale (cf. illustration ci-dessous). Le pattern est décomposé en trois phases : l’internaute commence par lire le haut du premier contenu – première barre horizontale du F, il descend ensuite dans la page, repère un élément d’intérêt et lit un second passage, généralement plus court que le premier – seconde barre horizontale, puis il finit de scanner verticalement la page – barre verticale du F.
Bien que caricaturale, cette forme s’apparente au mouvement du regard pour la lecture de texte « occidental » aussi appelé Diagramme de Gutenberg ou lecture en Z (i.e. de gauche à droite et de haut en bas). Toutefois, le balayage latéral s’interrompt rapidement chez les visiteurs du web, illustrant alors le besoin d’efficacité dans la recherche d’informations à la verticale.
Là encore, la mise en page des informations influence directement les comportements du regard pour scanner les informations. Les informations situées en périphérie semblent négligées, ce qui est un bon résultat si le site n’a pas l’objectif de les valoriser. A l’inverse, si l’objectif est que le visiteur balaye de manière homogène et intéressé l’ensemble des informations, l’agencement des informations est essentiel. Autrement dit, si une page ne présente pas d’informations sous forme de liste de résultats et que les parcours visuels sont malgré tout en F, il y a peut-être un souci d’agencement. Le contenu n’est pas valorisé comme il devrait et les visiteurs scannent la page plus qu’ils ne la lisent.
Mesurer l’utilisabilité d’une page ou de ses éléments avec le eye tracking
Une bonne expérience utilisateur est faite de satisfaction des attentes et des buts poursuivis, de compréhension aisée des contenus et des moyens de naviguer (e.g. « en savoir plus », « retour à la liste des produits »). La manière dont les informations sont présentées sur le web obéit en partie à des conventions et des habitudes qui se sont imposées, tout en cherchant à satisfaire les internautes.
Les liens utiles (e.g. Contact, champs de recherche), les liens cliquables ou les barres de navigations sont des éléments que l’internaute repère rapidement avec l’habitude. L’eye tracking montrera très vite si ces éléments sont justement identifiés rapidement (parcours linéaire du regard) ou non (parcours « brouillon »). A l’inverse, les informations les moins pertinentes a priori pour l’internaute ne doivent pas attirer trop vite le regard et le distraire de ces objectifs de départ (e.g. bannière publicitaire, les autres langues du site, envoyer à un ami).
Le temps et la simplicité de parcours du regard, entre le début de la recherche visuelle et le moment où le visiteur repère l’élément cible recherché, indiquent clairement l’effort consenti par l’utilisateur pour atteindre ses objectifs. Les textes de grande taille ou en gras ont tendance à attirer davantage le regard, notamment parce qu’il s’agit souvent de titres ou de phrases courtes demandant peu de temps et d’effort. Il est donc important que l’attrait d’un contenu textuel reflète les attentes des visiteurs : si le regard s’y arrête, c’est que le visiteur doit y trouver un intérêt. Si trop de textes sont mis en évidence, l’effort pour distinguer leur intérêt respectif sera important et le regard ne saura pas où donner de la tête.
La qualité de la disposition des textes vaut aussi pour les formulaires. Rapprocher les libellés des champs de saisie auxquels ils sont associés, est un principe d’ergonomie qui a encore du mal à s’imposer parfois. La technique du eye tracking permet pourtant de défendre certains alignements plus efficaces que d’autres (cf. illustration ci-dessous).
A défaut d’aligner le libellé à droite – et donc de le rapprocher du champ de saisie associé, le positionnement des libellés au-dessus des champs facilite grandement la lecture du formulaire. Le nombre de points de fixation du regard est divisé par 2, simplement parce que le regard n’a besoin que d’une zone de focalisation restreinte à chaque arrêt. Le gain d’un tel agencement est alors autant en termes de rapidité que d’effort moindre de lecture. La seule contrainte reste bien sûr l’espace vertical nécessaire.
Tout comme pour les textes mis en évidence, les images et photos attirent naturellement le regard, parce qu’elles demandent peu d’effort d’interprétation et de compréhension. Mais là encore elles doivent aisément faire mouche pour l’internaute : elles illustrent ou complètent une attente de celui ou celle qui la regarde. Dans une liste d’appartement à vendre par exemple, les photos qui montrent la vue du balcon risquent davantage d’inciter à aller voir ailleurs que de se projeter à l’intérieur de l’appartement pour y vivre. Autre exemple, une photo d’introduction d’une vidéo ne donne pas envie de lancer la lecture si c’est un fond noir opaque ou un gros titre redondant avec le sujet de l’article dans laquelle la vidéo est insérée ; par contre, si la photo montre un moment fort de la vidéo, le regard sera attiré et l’intérêt du visiteur aiguisé !
Partie 2 > Page À Propos
L’importance de votre page «À propos»
Vous travaillez depuis un moment sur votre site et vous êtes satisfait parce qu’il est presque terminé. Vous avez sans doute passé des heures à construire votre blog, votre boutique et votre page d’accueil afin que ces pages soient parfaites. Cependant, avant de publier votre site avez-vous pensé à mettre une page «À propos»? Si oui, est-elle d’aussi bonne qualité que vos autres pages? Tout site web voulant projeter une image sérieuse et professionnelle doit avoir une page de présentation et cela pour plusieurs raisons. Vous ne savez pas où commencer? Voici nos astuces à suivre concernant votre page «À propos».
Racontez votre histoire, votre mission ou votre concept
Tout d’abord, la page «À propos» est l’occasion idéale pour vous présenter votre équipe ou votre personne, ainsi que ce que vous faites. Cela permet à vos clients ou aux visiteurs de votre site d’avoir la confirmation que ce n’est pas des robots, des extra-terrestres ou une multinationale étrangère qui s’occupent du site, mais bien des êtres humains! C’est une des raisons pourquoi il est important de prendre le temps de créer et personnaliser votre page «à propos» et ne pas y mettre que quelques lignes banales.
Il se peut que vous ne sachiez pas quoi écrire sur cette page précise de votre site web. Contrairement à la page de contact qui est là pour aider les gens à communiquer avec vous, vous devez remplir la page «à propos» de contenu intéressant pour vos lecteurs. Gardez ces questions en tête lors de la conception de cette partie importante de votre site: que diriez-vous à un inconnu qui souhaiterait savoir qui se cache derrière votre site internet, votre blog ou votre boutique? Qu’est-ce que vous avez de spécial? Qu’est-ce qui vous a inspiré la création de votre site internet? À quel problème ou quel besoin vouliez-vous répondre au départ? Qu’est-ce que vous avez de différent des autres qui oeuvrent dans le même domaine? Vous pouvez certes raconter votre histoire, mais veillez à ce que les propos exposés soient pertinents à votre site internet.
Créez un lien de confiance et affichez votre professionnalisme
Puis, une page «à propos» a comme but aussi de créer un lien de confiance entre vous et votre client potentiel. Cela est d’autant plus vrai si vous avez un site web pour votre compagnie ou s’il s’agit d’une boutique. Vous devez prouver avec cette page que vous êtes une entité fiable. Que pouvez-vous faire pour paraître professionnel? Après vous être présenté ou avoir présenté votre équipe ou votre entreprise, vous pouvez parler de vos études ou de votre expérience dans le domaine. Il serait aussi intéressant d’inclure des exemples de projets antérieurs ou même des témoignages (réels et véridiques évidemment!). Rechercher et diffuser la vraie rétroaction de vos utilisateurs font partie des tendances marketing importantes pour cette année.
Êtes-vous membre d’une organisation particulière? D’une association? D’un ordre professionnel? N’oubliez pas de l’indiquer sur cette page «à propos». Cela aidera à mettre vos visiteurs et potentiels clients en confiance. En effet, pour devenir un membre d’un ordre professionnel, les professionnels en question doivent se soumettre à des règles strictes et à un certain niveau de connaissances sur le sujet. Il est aussi toujours possible de porter plainte à un ordre professionnel si on reçoit un mauvais service ou de chercher à avoir davantage d’informations sur la pratique.
Vous n’avez pas besoin de vous montrer sérieux si vous êtes un blog ludique, évidemment, mais prenez le temps d’écrire du contenu de qualité. Par ailleurs, il serait tout particulièrement important que cette page soit exempte de fautes, car cela pourrait grandement nuire à notre crédibilité. Comme mentionné dans notre article publié récemment Comment éviter les fautes d’orthographe sur votre site, il existe de nombreuses façons de ne laisser aucune erreur dans votre texte. Vous pouvez tout d’abord relire votre texte à tête reposée, utiliser un logiciel de correction, demander de l’aide à un ami bon en français et même faire vérifier vos pages par un réviseur si vous en avez les moyens.
Utilisez la page «à propos» pour des actions précises
De plus, vous pouvez utiliser cette page en question pour amener vos visiteurs à effectuer une action précise comme aller visiter une autre page, par exemple votre dernier article de votre blog, ou bien les inviter à découvrir vos différentes pages de réseaux sociaux. Plus précisément, en les invitant à visiter d’autres pages de votre site web, cela aura comme conséquence d’augmenter le temps total passé sur votre site. Ce dernier point est l’une des choses que Google prend en compte lors de votre référencement, car plus un visiteur passe de temps sur votre site, plus cela peut dire que vous êtes un site avec du contenu de qualité. Donc, effectivement une page «à propos» peut également aider le référencement de votre site web au complet.
En conclusion, votre page «à propos» est probablement plus importante que vous l’auriez sans doute cru au départ. En plus d’avoir la chance de vous présenter et d’expliquer vos motifs, cela vous permet de vous donner de la crédibilité et d’améliorer votre référencement en ligne. Par conséquent, nous vous suggérons fortement de prendre le temps de créer votre page avec sérieux. Si vous désirez avoir davantage d’astuces sur la création des autres pages de votre site, nous vous invitons à jeter un coup d’oeil à notre article La structure idéale d’un site web. Bonne lecture et bonne écriture!